Video 12: Le CBA-32P et CbaWin Notions avancées: Partie 1

Notions avancées avec le CBA-32P et le Cbawin: Partie 1. Comprendre le menu du Cbawin et apprendre à activer et configurer les entrées contacts.
Durée: 12mn 37s
Thème : Le CBA-32P et CBAWin, Notions avancées

Transcription complète de la video

Bonjour et bienvenue à cette formation en ligne.
Nous commencerons par aborder quelques notions avancées sur l’utilisation du C-B-A 32 p et de CbaWin.
Réalisé par Zensol Automation Inc. en collaboration avec Hydro-Québec.

A la fin de cette video, vous serez capable d’enregistrer et de voir n’importe quel signal présent dans les postes hautes tensions à l’exception des signaux vibro acoustique et électromagnétique.

Voulez-vous en faire plus avec le CBA-32P et CbaWin ?
Si vous comprenez et apprenez ce que nous vous montrons dans cette présentation, vous pourrez enregistrer et voir n’importe quel signal qui existe dans les postes haute tension.
Les seuls signaux que vous ne pourrez pas enregistrer avec le CBA-32P, sont les signaux de nature vibro acoustiques ou de nature électromagnétique.
Si vous souhaitez voir ce type de signal, nous vous recommandons nos nouvelles familles d’instruments tels que le TAP-4 ou encore le CBV.
Pour pouvoir prendre le contrôle total du CBA-32P et lui faire faire ce que vous voulez, il faut connaitre son architecture interne et avoir une bonne connaissance des boutons de couleur verte dans le logiciel CbaWin.
Après un bref rappel de quelques éléments importants de CbaWin, nous montrons de manière simplifiée et vulgarisée ce qu’il y a derrière chaque entrée du CBA-32P.
Cette information essentielle à la compréhension globale de la solution modulaire CBA-32P, vous permettra d’imaginer ensuite comment vous pourrez compléter les circuits électriques avec le disjoncteur ou son cabinet de contrôle.
La seule connaissance électrique en tant que prérequis à maitriser, est la loi d’Ohm. Une bonne connaissance de Windows Microsoft, Word et Excel constituent un plus et vous avantagera considérablement dans la manipulation des résultats générés par les tests de synchronisation.

Pourquoi la compréhension de ces chiffres est-elle primordiale ?
Avant d’aller plus loin, revenons sur les fameux numéros logiciel dont nous vous avons parlé tout au long des vidéos précédentes.
Vous savez déjà que chaque entrée physique est associée à un numéro logiciel.
Par exemple, le déplacement enregistré sur l’entrée analogique 3 est un signal physique réel.
Si vous analysez attentivement ce signal, vous pouvez connaitre la position exacte du contact mobile à chaque instant.
Cette information vous permet de calculer la vitesse du contact mobile à chaque instant. En reportant sur une courbe toutes ces valeurs calculées à chaque instant, nous obtenons une nouvelle courbe fonction du temps. Cette courbe calculée mathématiquement est appelée signal virtuel que nous avons besoin de visualiser comme tous les autres signaux de synchronisation.
CbaWin dispose en fait de 14 signaux virtuels qui sont exposés dans cette diapositive.
Le signal virtuel le plus populaire est le numéro 9 qui est le signal de vitesse instantanée du signal de déplacement enregistré sur l’entrée analogique numéro 3.
Par extension, un signal de déplacement enregistré sur le canal analogique 4, sera visible sur le canal 10, le 5 sur le signal virtuel 11 et ainsi de suite.
De même, la vitesse instantanée du signal de déplacement enregistrée sur l’entrée digitale encodeur optique 89 sera visible sur le signal virtuel 95.
Cette diapositive montre le tableau récapitulatif de tout ce qu’il faut savoir sur les numéros logiciels de chaque type d’entrée.
Ce tableau est également disponible dans votre job aide ainsi que dans le guide d’installation rapide.
Il est inutile de retenir ces numéros par cœur, car ils sont entourés sur la face avant du CBA-32P. Vous devez seulement comprendre le principe.
Analysons les chiffres ensemble.
Sur la face avant du CBA-32P, la 1ère entrée mesure les contacts C1 et C2, qui correspondent pour CbaWin aux signaux 17 et 18.
La 2ème entrée mesure les contacts C3 et C4, soit les signaux 19 et 20. Ainsi de suite…
Pour les entrées analogiques, la 1ère est le signal 3, la 2ème est le signal 4, la dernière est le signal 8.
Pour les encodeurs optiques, la 1ère entrée a pour signal physique le 89, la seconde 90 et ainsi de suite
Pour les commandes, le courant mesuré lors de la commande de fermeture est le numéro 1, le 2 représente le courant d’ouverture.
Le signal 61 vous permet de visualiser la commande de fermeture alors que le 62 est celle de l’ouverture.
Pour visualiser n’importe quel signal, il suffit donc d’introduire son chiffre dans les tableaux accessibles par le septième bouton rouge. Ce bouton rouge est le bouton de conception des rapports graphiques. Les signaux se présentent de bas en haut. Si vous voulez donc voir le courant de fermeture en bas il faut donc introduire le 1 en premier tout à gauche. Si vous voulez voir le même courant en haut, il suffit de l’introduire en dernier dans la liste des signaux particuliers.

Comment configurer la durée d’un test à l’aide du bouton vert numéro un ?
Pour configurer la durée d’un test de fermeture ou d’ouverture d’un disjoncteur, il est nécessaire de connaitre la durée approximative de l’enregistrement recherché.
En cliquant sur le premier bouton vert, il suffit de remplir ensuite le champ, durée du test en micro secondes, millisecondes, en secondes ou encore en minutes. Si par exemple, bien que non commun, nous souhaitons performer un test d’une durée de 1 min 30 secondes, nous introduirons 1 dans la case des minutes et 30 dans la case des secondes. Pour un test d’une durée de 300 millisecondes et 85 microsecondes, nous introduirons 300 dans la case des millisecondes et 85 dans la case des microsecondes. Pour information, une milliseconde équivaut à diviser une seconde 1000 fois (10 exposant-3). Une microseconde équivaut à diviser une seconde par un million (10 exposant-6).
Ce temps inscrit dans la durée du test est ensuite indiqué sur l’axe des X ou l’axe des temps sur vos graphiques. Il apparait en bas en millisecondes à droite de votre écran.
Portez attention ensuite aux champs intervalle puis usage de la mémoire. CbaWin vous fait part, par des avertissements, de ces limites physiques à exécuter ce que vous lui demandez de faire. Prenez note que plus la durée du test est grande et plus l’intervalle, c’est-à-dire le temps d’échantillonnage est court et plus la mémoire sera sollicitée. Il faut donc faire attention à ces limites. Quand la barre mémoire devient rouge, CBA WIN vous prévient que sa limite de stockage est dépassée.

Configurer le temps d’échantillonnage d’un test à l’aide du bouton vert numéro un ?
Ce paramètre, qu’il est bon de comprendre, mais qu’on ne vous recommande pas de modifier en tant que débutant, est le temps d’échantillonnage. Ce temps représente simplement l’intervalle de temps entre deux lectures d’un signal. Cette valeur, typiquement entre 100 et 300 microsecondes pour les tests de fermeture et d’ouverture, représente en fait la précision et le niveau du détail que vous voulez voir dans vos signaux. Par analogie, une photo prise avec un cellulaire sera de moins bonne qualité qu’une photo prise avec un appareil photo professionnel.
Cette diapositive montre l’enregistrement d’une opération F O de 450 millisecondes d’un simulateur de disjoncteurs. Cet enregistrement a été fait avec un intervalle de temps fixé à 100 microsecondes.
Le test a duré 450 millisecondes, le CBA-32P a donc fait 4501 lectures avec un intervalle de temps de 100 microsecondes entre chaque mesure pour chacun des signaux enregistrés.
Remarquez le niveau de détail des signaux. Vous pouvez voir les moindres détails des rebondissements des relais de contacts, la sur course, les petits bruits sur les courants.

A l’opposé, cette diapositive montre un autre enregistrement de la même opération F O de 450 millisecondes, du même simulateur de disjoncteurs.
L’enregistrement que vous voyez ici a été fait avec un temps d’échantillonnage de 32 000 microsecondes alors que le précédent a été fait à 100 microsecondes.
Remarquez la déformation complète du signal. Nous ne voyons plus rien. C’est comme si la photo des signaux enregistrés était une photo de très mauvaise qualité. La différence entre un enregistrement de bonne qualité et un enregistrement de mauvaise qualité se situe simplement dans l’intervalle de temps entre les lectures du signal. Pour la même durée de test fixé à 450 millisecondes, seulement 15 lectures ont été prises dans cet exemple.

Qu’est-ce qu’il y’a derrière une entrée contact ?
Tel que nous l’avons vu dans les vidéos précédentes, le disjoncteur le plus général est symbolisé par un contact principal en parallèle avec un contact résistif d’insertion.
Le circuit interne des entrées contacts du CBA-32P, est quant à lui symbolisé par une lampe et une batterie de 40 Volts CC.
Pour voir l’état du contact sur les graphiques il suffit de demander à CbaWin d’afficher le signal grâce à son numéro logiciel. Cet exemple montre les contacts C1 et C2 qui sont respectivement affichés par les numéros 17 et 18.
Derrière le connecteur à 3 pins femelle des entrées contacts de la face avant, il existe en fait deux circuits indépendants reliés par un point commun.
Le câble contact constitué de 3 pinces vient compléter le circuit entre le CBA-32P et le disjoncteur en T de cet exemple.
Si la lampe est éteinte, on en déduit que le disjoncteur est ouvert, et le graphique montre un état zéro.
Si la lampe est allumée brillamment, on en déduit que le disjoncteur est fermé, et le graphique montre un état un.
Si la lampe est à moitié allumé, on en déduit que le disjoncteur est dans un état résistif, et le graphique montre alors un état demi.
Il est donc facile ensuite de connaitre avec précision à quels instants le disjoncteur change d’état,
On peut ensuite analyser l’évolution des contacts les uns par rapport aux autres. C’est cet exercice de comparaison qui est appelé test de synchronisation.
Il est important de savoir que le CBA-32P est préréglé en usine pour deux raisons. La première est de se protéger contre les bruits très forts alors que la seconde est de vous permettre de voir des signaux digitaux nets et non bruités. En effet, les postes haute tension tels que les postes 735 Kilovolts présentent de très fortes inductions électriques et électromagnétiques surtout proches des lignes haute tension dites vivantes.
L’étiquette du numéro de série à l’arrière de l’instrument précise le réglage de votre instrument.
Si vous voyez 800 Kilovolts, l’état moitié indique un contact résistif entre 30 et 2400 ohms.
Si vous voyez 400 Kilovolts, l’état moitié indique un état résistif entre 30 ohms et 4000 ohms.
En fonction des disjoncteurs, Zensol procède à des réglages spécifiques aux besoins du client. Par exemple, des réglages de 30 ohms à 6000 ohms sont courants surtout pour les instruments destinés à faire des tests sur les gros volume d’huile.

Comment activer une entrée contact à l’aide du bouton vert 4?
Il suffit de cliquer sur le quatrième bouton vert montrant et d’activer ou non les contacts qui s’afficheront en jaune ou rouge. Le jaune et rouge sont associés aux couleurs des pinces batterie qui sont ou jaune ou rouge.
Il est aussi important de connaitre le numéro logiciel entre 17 et 40 des câbles contacts que vous utilisez. Ainsi, il vous sera facile de les visualiser sur votre écran graphique lorsque viendra le temps de les analyser.
Ce numéro est indiqué sur la face avant de l’instrument ou encore sur les écrans relatifs aux contacts.
Il est facile de modifier le nom ou la couleur d’un signal contact grâce au bouton propriétés. Par exemple, sur cette diapositive ou on voit un 24 contacts, le concepteur du plan d’essai a appelé le premier contact de la phase A, A1, le second contact A2, le troisième contact A3 et ainsi de suite. Les contacts de la phase B ont été nommés B1, B2 et ainsi de suite.